20
Mars
En direct de la station spatiale internationale (ISS) à 400 km de la Terre, avec Thomas Pesquet: nous y étions!!
Par Anne-Claire QUEDILLAC • Publié le 20/03/2017
Par Anne-Claire QUEDILLAC • Publié le 20/03/2017
Photos et vidéo en bas de cet article!
Ce lundi 20 mars a été un jour d'école peu ordinaire !
Grâce à la magie de la technologie et d’Internet, les élèves de CP-CE1-CE2-CM1/CM2 et CM2 ont bien eu leur rendez-vous extraterrestre avec l’astronaute Thomas Pesquet. En direct de la station spatiale internationale (ISS) à 400 km de la Terre !
Durant près de 25 minutes, les élèves sont restés attentifs aux réponses apportées par l’astronaute se pliant au jeu des questions posées par près de 220 000 élèves, du CP à la 3e.
Au préalable, les élèves de notre école ont mené un travail autour de 2 axes :
La découverte d’une expédition spatiale : l’impesanteur, la vie à bord de l’ISS, afin de comprendre le caractère exceptionnel de ce rendez-vous.
En lien avec notre projet éco-école, la découverte des enjeux liés à l’eau : l’inégale répartition de cette ressource vitale, l’inégale consommation à travers le monde, la nécessité de lutter contre son gaspillage.
Thomas Pesquet, ambassadeur de l’UNICEF, avait un message très important : l’accès à l’eau potable est très difficile pour certains enfants ; la source est parfois à plusieurs kilomètres, certains enfants doivent aller chercher l’eau et ils ne peuvent donc pas aller à l’école. Aussi, l’eau est un bien précieux, qui devient rare car elle est de plus en plus polluée ; certains enfants ne disposent pas d’eau potable ce qui provoque des maladies.
A 13h50, les élèves sont entrés en classe avec une certaine émotion !
Avant de se connecter à l’ISS, l’équipe organisatrice nous a expliqué le chemin suivi par les images : une fois enregistrées par la caméra de l'ISS, les images sont renvoyées à 36 000 kilomètres au dessus de la station, vers un satellite qui les redirige ensuite vers la Terre. Une procédure indispensable puisque l'ISS tournant trop vite autour de la Terre, une communication est impossible à établir. Après plusieurs allers-retours entre l'espace, Houston, Atlanta ou encore Toronto, les points de conversion et de transfert, les images vidéos arrivent enfin dans le studio de diffusion d'EqualX, situé à Noyon, dans l'Oise.
Malgré la distance -Thomas Pesquet se trouve à plus de 400 kilomètres au dessus de nos têtes- il n’y avait que cinq à six secondes de différé entre la question d'un élève et la réponse de l'astronaute.
Puis le moment tant espéré est enfin arrivé : Houston nous a connectés à Thomas !
Il a tout d’abord joué avec une grosse boule d’eau flottant dans l’apesanteur de l’ISS, l’éparpillant et la recomposant aisément, avant de l’éponger précautionneusement, car « il y a beaucoup d’électronique dans la station » qui ne fait pas forcément bon ménage avec l’humidité. Un épisode particulièrement apprécié par les enfants.
Nombre de questions portaient sur l’utilisation et la consommation de l’eau dans la station. L’occasion pour Thomas Pesquet d’expliquer qu’en l’absence de toute présence d’eau à 400 km d’altitude, dans un milieu sans atmosphère où règne une pression nulle, l’eau consommée à bord arrive par cargo et est ensuite recyclée au quotidien :
« Les eaux usées, de transpiration et l’urine d’hier sont transformées par un système de filtration, qui nous fournit l’eau d’aujourd’hui, qui se transformera ensuite en eau de demain. »
Une technologie tout à fait au point dans l’espace qui, « dans sa version simplifiée, pourrait offrir de l’eau potable à tous sur Terre. »
L’astronaute a montré ensuite un petit dispositif expérimental, l’Aquapad, destiné à analyser la qualité de l’eau à bord. Cette même technique « si elle marche dans l’ISS, pourrait permettre de tester les eaux sur Terre » notamment dans les régions qui souffrent de la consommation d’eaux polluées.
Thomas Pesquet, s’il aime jouir du fabuleux spectacle d’une Terre belle sous toutes ses coutures, a tout de même avoué que, après quelques mois dans l’espace, la pluie lui manque et qu’il a hâte d’en retrouver toutes les sensations.
Après avoir fait une sortie hors de la station, rêve ultime pour tous les astronautes, Thomas Pesquet a avoué avoir aujourd'hui un autre rêve: l'accès à l'eau potable pour l'ensemble des enfants du monde!
Merci Thomas pour cette expérience inoubliable !
Bravo à tous nos jeunes astronautes pour votre sérieux et votre attention !
En espérant que des mots simples d’un "homme", depuis l’espace, puisse devenir un message fort "pour l’humanité" !
En espérant aussi que, de ce projet, naissent des citoyens éco-responsables et peut-être … de futurs astronautes !!
Retrouvez l’article de Ouest-France :
www.ouest-france.fr/bretagne/languidic-56440/morbihan-les-eleves-la-tete-dans-les-etoiles-avec-thomas-pesquet-4872343
Retrouvez aussi les photos et les vidéos !
Ce lundi 20 mars a été un jour d'école peu ordinaire !
Grâce à la magie de la technologie et d’Internet, les élèves de CP-CE1-CE2-CM1/CM2 et CM2 ont bien eu leur rendez-vous extraterrestre avec l’astronaute Thomas Pesquet. En direct de la station spatiale internationale (ISS) à 400 km de la Terre !
Durant près de 25 minutes, les élèves sont restés attentifs aux réponses apportées par l’astronaute se pliant au jeu des questions posées par près de 220 000 élèves, du CP à la 3e.
Au préalable, les élèves de notre école ont mené un travail autour de 2 axes :
La découverte d’une expédition spatiale : l’impesanteur, la vie à bord de l’ISS, afin de comprendre le caractère exceptionnel de ce rendez-vous.
En lien avec notre projet éco-école, la découverte des enjeux liés à l’eau : l’inégale répartition de cette ressource vitale, l’inégale consommation à travers le monde, la nécessité de lutter contre son gaspillage.
Thomas Pesquet, ambassadeur de l’UNICEF, avait un message très important : l’accès à l’eau potable est très difficile pour certains enfants ; la source est parfois à plusieurs kilomètres, certains enfants doivent aller chercher l’eau et ils ne peuvent donc pas aller à l’école. Aussi, l’eau est un bien précieux, qui devient rare car elle est de plus en plus polluée ; certains enfants ne disposent pas d’eau potable ce qui provoque des maladies.
A 13h50, les élèves sont entrés en classe avec une certaine émotion !
Avant de se connecter à l’ISS, l’équipe organisatrice nous a expliqué le chemin suivi par les images : une fois enregistrées par la caméra de l'ISS, les images sont renvoyées à 36 000 kilomètres au dessus de la station, vers un satellite qui les redirige ensuite vers la Terre. Une procédure indispensable puisque l'ISS tournant trop vite autour de la Terre, une communication est impossible à établir. Après plusieurs allers-retours entre l'espace, Houston, Atlanta ou encore Toronto, les points de conversion et de transfert, les images vidéos arrivent enfin dans le studio de diffusion d'EqualX, situé à Noyon, dans l'Oise.
Malgré la distance -Thomas Pesquet se trouve à plus de 400 kilomètres au dessus de nos têtes- il n’y avait que cinq à six secondes de différé entre la question d'un élève et la réponse de l'astronaute.
Puis le moment tant espéré est enfin arrivé : Houston nous a connectés à Thomas !
Il a tout d’abord joué avec une grosse boule d’eau flottant dans l’apesanteur de l’ISS, l’éparpillant et la recomposant aisément, avant de l’éponger précautionneusement, car « il y a beaucoup d’électronique dans la station » qui ne fait pas forcément bon ménage avec l’humidité. Un épisode particulièrement apprécié par les enfants.
Nombre de questions portaient sur l’utilisation et la consommation de l’eau dans la station. L’occasion pour Thomas Pesquet d’expliquer qu’en l’absence de toute présence d’eau à 400 km d’altitude, dans un milieu sans atmosphère où règne une pression nulle, l’eau consommée à bord arrive par cargo et est ensuite recyclée au quotidien :
« Les eaux usées, de transpiration et l’urine d’hier sont transformées par un système de filtration, qui nous fournit l’eau d’aujourd’hui, qui se transformera ensuite en eau de demain. »
Une technologie tout à fait au point dans l’espace qui, « dans sa version simplifiée, pourrait offrir de l’eau potable à tous sur Terre. »
L’astronaute a montré ensuite un petit dispositif expérimental, l’Aquapad, destiné à analyser la qualité de l’eau à bord. Cette même technique « si elle marche dans l’ISS, pourrait permettre de tester les eaux sur Terre » notamment dans les régions qui souffrent de la consommation d’eaux polluées.
Thomas Pesquet, s’il aime jouir du fabuleux spectacle d’une Terre belle sous toutes ses coutures, a tout de même avoué que, après quelques mois dans l’espace, la pluie lui manque et qu’il a hâte d’en retrouver toutes les sensations.
Après avoir fait une sortie hors de la station, rêve ultime pour tous les astronautes, Thomas Pesquet a avoué avoir aujourd'hui un autre rêve: l'accès à l'eau potable pour l'ensemble des enfants du monde!
Merci Thomas pour cette expérience inoubliable !
Bravo à tous nos jeunes astronautes pour votre sérieux et votre attention !
En espérant que des mots simples d’un "homme", depuis l’espace, puisse devenir un message fort "pour l’humanité" !
En espérant aussi que, de ce projet, naissent des citoyens éco-responsables et peut-être … de futurs astronautes !!
Retrouvez l’article de Ouest-France :
www.ouest-france.fr/bretagne/languidic-56440/morbihan-les-eleves-la-tete-dans-les-etoiles-avec-thomas-pesquet-4872343
Retrouvez aussi les photos et les vidéos !
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